L’inclusion sociale
Aujourd’hui, on parle de situation de handicap lorsqu’une personne est en difficulté ou paraît différente de la norme. Mais pourquoi ne pas plutôt parler de manque d’inclusion et/ou d’adaptation de la société et de notre environnement qui créer ces situations de handicap.
Notre société normative a trop souvent tendance à mettre de côté tout individu ne rentrant pas dans les cadres établis. Pourtant la différence est une source inépuisable d’enrichissement dont il serait dommage de se priver. C’est pourquoi nous avons créé 630°EST, pour contribuer à rendre notre société plus inclusive et permettre ainsi la rencontre différentes perception du monde.
Les volontés d’inclusion de 630°EST
La vision de 630 °EST:
Anne Perriaux, 630°EST
“Une direction nouvelle pour l’inclusion des personnes ayant des spécificités cognitives”
Le handicap est souvent une question de situation : une personne se déplaçant en fauteuil roulant voit ses difficultés amoindries lorsqu’elle dispose d’une rampe d’accès ou d’un ascenseur. De manière similaire, le nombre de situations de handicap auxquelles les personnes présentant une spécificité intellectuelle ou cognitive sont confrontées peut être réduit.
C’est pourquoi nous créons ensemble de nouveaux outils pour améliorer le quotidien de chacun est rendre notre société plus inclusive.
Favoriser l’inclusion selon les professionnels
Nous avons eu l’occasion de rencontrer de nombreux professionnels : orthophonistes, éducateurs, …etc.
A chaque rencontre nous avons discuté avec eux autour de l’inclusion des personnes avec autisme et du devenir d’une société inclusive. En effet le principal est d’informer et faire prendre conscience à chacun d’entre nous afin de faciliter l’intégration.
Nathalie, orthophoniste en structure hospitalière et médico-sociale :
« Pour l’inclusion des personnes avec handicap, il faut leur donner des moyens de s’exprimer ou de comprendre ce qu’il se passe pour eux ; ça peut être l’inclusion dans le monde scolaire, professionnel… De plus, il faut qu’il y ait un accompagnement , par le matériel – que ce soit un matériel de communication ou de travail adapté – mais aussi un accompagnement humain qui puisse faciliter l’inclusion avec les autres personnes. »
Francis, éducateur spécialisé auprès de personnes avec autisme :
“Il faut que la société soit plus en plus au courant de leur particularités, leurs difficultés mais aussi de leur capacités, car beaucoup de capacités au dessus de la moyenne voir même extraordinaires.
Il ne faut pas non plus penser que toutes les personnes avec autisme sont des supers calculateurs mais aussi qu’il y a beaucoup de personnes avec autisme avec un retard mental important. Et ne pas avoir l’image de la personne TSA qui refuse le contact car il y a beaucoup de personnes avec autisme qui sont très actives socialement mais de manière pas adaptée (elles vont vous sentir, vous prendre la main…).
L’autisme ce n’est pas seulement le retrait c’est aussi des interactions qui sont recherchées mais qui ne sont pas comprises ou pas adaptées.”
Sylvie, infirmière en structure hospitalière :
“Puisque les neurotypiques sont plus nombreux, les personnes avec autisme sont définis en situation de handicap. Mais ce n’est pas vrai on est tous autant en situation de handicap les uns avec les autres. Le cerveau d’une personne autiste et d’un neurotypique fonctionnent différemment. Pour fonctionner ensemble on est autant handicapé l’un que l’autre. Pour cela il faut faire un pas chacun de son côté l’un vers l’autre.”
Marion, chargée d’accompagnement DAHLIR 63 :
“C’est de commencer le plus tôt l’intégration pour que les enfants qui aient un handicap soit inclus dès le plus jeune âge dans le collectif, pour que les entraîneurs, encadrants et les équipes d’animation soient sensibilisés afin qu’à leur tour ils puissent sensibiliser tous les enfants du centre de loisirs et ainsi de suite… Ces enfants en grandissant auront la même logique et donc sensibiliseront à leur tour… . Je pense que la société sera d’autant plus inclusive si on fonctionne comme ça.”
Ce qu’il faut retenir : L’important est de sensibiliser, de parler mais aussi de s’adapter l’un à l’autre pour ne pas mettre en marge les personnes dès lorsqu’elles sont différentes.