Anne Perriaux alors étudiante en master 2 de design graphique choisie un sujet de mémoire qui interroge la place du designer face à des utilisateurs en situation de handicap. Au fur et à mesure de ses investigations, elle découvre que la signalétique peut être utilisée pour dépasser certains troubles de la communication. C'est le cas notamment dans l'autisme où une partie des individus qui ne verbalisent pas s'exprime en présentant des images. Mais une difficulté importante persiste ; les troubles de la communication peuvent être causés par des difficultés d'abstraction chez l'individu. Ces difficultés empêche ce dernier de comprendre le sens de tous les types de représentation graphique.
En France, ce sont les orthophonistes, les psychologues, les éducateurs ou les parents qui conçoivent les banques d'images et la signalétique pour les personnes qu'ils accompagnent. Aucun professionnel de conception des images ne s'était alors penché sur le sujet.